Interview sur Le Mouv dans « Comedie Avenue » sur le projet stand up à New York

Voici un extrait vidéo de mon passage à « Comedie Avenue » sur le Mouv. L’interview en entier est ici .

Une super expérience. J’avais déjà fait une émission TV sur France ô où j’étais invité avec la chanteuse Shym ! Puis j’ai fait 2 fois, une émission sur Europe 1 avec Michel Field. Mais cette fois, sur Le Mouv, c’était 1h et j’étais le seul invité. Au début, je me suis dit, est-ce que je vais savoir quoi dire pendant 60 minutes ? J’avais peur qu’au bout de 10min : « Bah Alex…on a fait le tour de carrière, on a plus de questions, musique non stop jusqu’à la fin ! ». Franchement, ça c’est bien passé, une bonne ambiance, très décontractée, et on a le temps de bien parler de tout en 1 heure.

Pour l’émission de Michel Field, ça se passe à l’hotel Costes, un resto chic de Paris. L’émission dure 2h, je crois. Et à la fin, tu fais ton sketch devant tout le monde. Très dur ! Mais le côté positif, c’est que l’on est la même table que des stars confirmées comme Serge Lama ou le chanteur Raphaël.

C’est un bon exercice la radio et j’espère bientôt en refaire !

Pour ceux qui veulent, vous pouvez vous abonner à la page Facebook de mon projet « stand up à New York » :
http://www.facebook.com/?ref=logo#!/pages/Alex-Nguyen-projet-stand-up-%C3%A0-New-York/225686728416

Washington Square et le stand up en plein air…

Je ne suis pas encore à New York. Mais le départ approche, je suis encore en plein préparatif aussi bien artistique que logistique. Mais en attendant, je vais vous faire découvrir quelques particularités à New York.

Washington Square est un parc mythique à New York. Pas mal d’animations, des groupes de jazz, des jongleurs. Là c’est une jeune fille qui fait du houlo oups en plein soleil le midi. Elle faisait un peu d’argent. Allez comprendre pourquoi :-).
A Central Park, j’ai vu un gars avec un panneau « 1 vanne = 1 dollar. Si vous riez pas, je vous rembourse« . Si je le revois, je filme et j’aimerai bien l’interviewer.
Ils ont vraiment la culture « si je peux le faire là, je peux le faire partout ».

Dave Chapelle a fait du stand up à Washington Square comme d’autres humoristes. Jouer en plein air devant des passants, y a pas plus dur comme école ! De mon côté, je ne m’y risquerai pas. Mais je vais surement faire un stand improvisé de tour de magie.

Le choix de la forme pour le stand up à New York

Le choix de la forme est important pour se présenter sur un plateau de stand up, surtout quand on ne maîtrise pas la langue. Faut savoir l’une des plus grandes peur des gens, c’est de parler en public. Et que beaucoup de gens comprennent parfaitement l’anglais mais son intimidé de parler devant du monde, de peur de la moquerie. Donc faire du stand up en anglais c’est cumulé 2 difficultés + le fait de devoir faire rire + les conditions de spectacle qui ne sont pas toujours optimum.

Ma toute première scène en anglais, j’avais essayé d’adapter purement et simplement ce que je faisais en Français. Mais trop difficile car je speedais le texte et il y avait trop de narration. Personne ne comprenaient ce que je disais, et plus ça avançait, plus je m’enfonçais.

Alors j’ai changé de style : one-line joke . Je supprime le max de narration, je supprime les transitions, et un style assez froid, un peu comme Anthony Jeselnik (voir vidéo ci-dessous).

Et à de rares exceptions, je joue des choses spécifiquement pour les scènes de New York, je fais plus attention à voir comment cela va être perçu par des américains.

Je vais faire que des nouveautés. Donc pas mal de bides à l’horizon. Mais pour donner un ordre de grandeur, à paris je fais environ 3 scènes ouvertes par semaine. A New York, ça sera 3 scènes ouvertes par soir. Donc ça va progresser très vite !

Et là-bas, ils n’ont pas le même rapport à « l’échec ». Sur les scènes ouvertes que je vais faire, les comédiens jouent devant les autres comédiens et testent, parfois le texte à la main, ce qu’ils ont écrit dans la journée.

Je vous ai mis une 2eme vidéo, ci-dessous, très intéressante sur le rapport à l’échec et l’apprentissage dans le système français. Dans les pays anglo-saxons, « Echouer » c’est avancer. En France, « échouer » c’est sombrer, c’est la honte.

Moi, j’aime bien ce côté travail sur les plateaux à New York. Et on n’est pas là pour faire de la promo, on est vraiment là pour tester le max de nouvelles vannes, et être toujours plus créatif.

Mon objectif ? Trouver 6 punchlines de ouf, et la dernière semaine, je les perfectionnerais pour jouer la dernière date devant un vrai public.

En 2011 – ma première scène ouverte à New York

…et en 2012

Mes premiers pas laborieux en 2011 sur une scène ouverte à New York. Mais malgré tout  je souhaite la poster, en espérant que vous voyez l’évolution à la fin des 3 semaines de travail 🙂

C’était au Mic Joones : http://www.facebook.com/groups/166469873433474/?ref=ts

C’est à 16H30, il y a que des comédiens. On met chacun son nom dans un chapeau, et le tirage au sort détermine l’ordre de passage. Les comédiens passent avec leurs carnets à la main parfois, chacun jouent ses nouveautés. C’est compliqué de captiver le public qui est assez dissipé avec leurs iphones, qui révisent leurs textes, il y a même une personne qui a sorti un tupperware pendant mon passage pour manger. C’est le jeu.

Faut vraiment aller à l’essentiel. De cette expérience, j’ai décidé de ne plus faire de transitions mais d’aller directement à l’essentiel en faisant des « one line joke ». Je fais les vannes les unes après les autres sans transition. Et mon 2eme passage c’est mieux passé.

Pour l’anecdote, c’est avec cette scène ouverte que je vais démarrer mes 3 semaines de scènes ouvertes New Yorkaise.

Ma 2eme scène ouverte à New York

Pour le moment, j’ai seulement 2 expériences en scène ouverte à New York. voici les photos d’un open mic : « World’s Tiniest Open Mic« . Comme vous le voyez sur la 2eme photo c’est très petit (je prends la photo de l’entrée de la salle). C’est grand comme un Pizza Hut qui fait de la livraison à emporter. ça ne fait pas plus de 20m2, on joue avec la porte ouverte qui est à 1 mètre de la scène et qui donne sur rue. Mais ça reste une super expérience. Pas de vidéos malheureusement, je n’ai pas filmer le soir où j’y suis passé.

Une scène ouverte à New York…


« The World’s Tiniest Open Mic » de New York ! Comme vous pouvez le voir sur la vidéo c’est que l’on joue quasi-directement sur la rue. Donc faut vraiment pas se laisser distraire par le bruit de la rue, les allées et venues des comédiens, le bar au fond fait le service et dès 2min30sec on te fait signe que c’est presque fini. Faut être concentré et aller à l’essentiel. Une bonne école.

Ce qui est impressionnant, c’est le nombre de comédiens. Peut-être 20 à l’intérieur, et 20 à l’extérieur. Et que partout dans la ville quasi au même moment, il y a d’autres plateaux de stand uppers avec le même nombre de comédiens. Alors à ceux qui pensent qu’il y a trop de comédiens à Paris, c’est rien par rapport à New York.

Pianiste en plein air à Washington square (video)



Washington Square est un parc très connu à New York. On m’a raconté que Dave Chapelle venait dans ce parc pour faire du stand up devant le chaland. Pas mal de performers dans ce parc.

En voici un qui marchait très fort. Ecouter du piano en live en plein air, c’est un vrai kiffe ! J’ai vu aussi un jeune gamin de 12 ans faire du jonglage, une fille faire du hula hoop en mini short, et à Central Park un gars avec 1 carton « 1 joke = 1 dollar. Refund if you don’t laugh ». C’est très diversifié, et c’est ça qui est bien !