Conseils numéro 6 : Ton texte tu ordornneras
Plus les transitions sont cohérentes, plus vous allez pouvoir vous rappeler de votre texte. Au niveau du texte, ne vous dites pas que vous avez le temps pour déclencher un rire. Commencez fort et terminez fort. Un sketch c’est comme une histoire d’amour : on retient que le début et la fin.
Les gens parfois me croisent et me résume comme ça : « Le chinois qui parle des pandas ». C’est juste 1 phrase dans mon sketch soit environ 20 secondes sur 7minutes. Mais pour les gens c’est marquant.
Finissez sur un gros rire. Je finis pas toujours au même endroit. Je sais à peu près quand je termine mon sketch. Mais dès que j’ai un gros rire, je termine sur ça.
Après ça dépend du style. Mais ne démarrez pas par des vannes segmentantes : politique / sexe / religion / Misogyne. C’est comme un repas dans une soirée : gardez vos blagues de Q pour la fin de repas quand vous connaissez mieux les gens.
Souvent ouvrir avec un peu d’interactivité avec une question facile, c’est bien, ça permet de briser la glace. C’est bien dans le texte de se présenter, de faire quelques phrases de présentation sur ce que vois le public (vous êtes grand/petit / typé / bien habillé etc…) . Il faut aller à ce qu’il y a de plus évident pour faire connaissance avec le public.
Jerry Seinfeld dit que le stand up ce n’est que de la peur : vous arrivez sur scène vous avez peur. Le public a peur quand vous arrivez de se faire chambrer, de ne pas savoir à quoi s’attendre. Donc brisez la glace en vous présentant de la façon la plus décontractée.